Mesure des caractéristiques vibratoires dans les sièges

Un long trajet se révèle souvent stressant et fatigant, et par conséquent, le confort des sièges est de plus en plus important, tant pour les conducteurs que pour les passagers. Mais comment tester la qualité globale du confort des sièges ?

Une conduite confortable et agréable est un facteur important pour les conducteurs et les passagers lorsqu’ils décident quel véhicule acheter. Les vibrations induites par le groupe motopropulseur, les accessoires et la route peuvent affecter considérablement la façon dont les passagers jugent la qualité de la conduite. La conception d’un siège confortable est donc primordiale, car il s’agit d’un moyen de réduire l’excitation vibratoire affectant les conducteurs et les passagers. Afin d’évaluer efficacement les sièges en termes de vibration, un algorithme objectif capable de prédire la perception subjective des vibrations des sièges est nécessaire.

De nombreuses études ont été réalisées pour prédire la perception subjective du confort vibratoire de conduite. ISO 2631 est la norme la plus souvent utilisée à cette fin. Les études et les normes pertinentes sont basées uniquement sur l’estimation de l’énergie vibratoire avec une fonction de pondération de fréquence appliquée et ne tiennent souvent pas compte de la quantité de variation temporelle. En collaboration avec Toyota, deux expériences subjectives sur la qualité des vibrations des sièges ont été menées sur route ainsi que dans le simulateur NVH complet de Brüel & Kjær. Bien que l’évaluation subjective sur route fournisse des évaluations plus réalistes de la qualité des vibrations des sièges, elle n’est pas rentable et n’offre pas aux sujets la possibilité de comparaisons dos à dos, c’est-à-dire de comparer deux sièges différents ou plus, l’un après l’autre, au cours de la même session expérimentale.

L’étude conjointe actuelle a proposé un algorithme appelé « rugosité vibratoire » en corrélation avec l’agrément subjectif global, en tenant compte de la variation temporelle des signaux vibratoires ainsi que de l’énergie vibratoire globale. La rugosité des vibrations expliquait mieux nos données subjectives que les mesures traditionnelles utilisant uniquement l’énergie vibratoire, et les résultats prévus étaient moins affectés par les emplacements et les directions des capteurs.

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